I discovered marquetry when I was a teenager, during an internship that my parents had offered me at a cabinetmaker in Versailles.

So I was able to train for a few days in this art of wood that I did not know and that is called "marquetry".

It was during this internship that I made my first two paintings; I will always remember that. It was Rodin's "Thinker" and a scene from a fable by La Fontaine: "The Fox and the Stork."

I then went several years without practicing, leaving something "dormant" that would surely wake up one day.

More than 10 years ago now, I met Mr. Pierre Quétier. He will become my mentor and, very quickly, will bring back to me everything that had fallen asleep somewhat. But a devastating cancer will prevail in less than a year and that's how I succeeded him, continuing to teach this art and this makes him thank for what he had transmitted to me. Since then I have not stopped nurturing this passion.

I evolved and one day I started cutting my own marquetry to make puzzles with quirky shapes.

I have always made checkers and chess boards, but now I also start creating boards of "very old games", mixing strategy and observation.

I love it because I can mix the wood species that I like to have game boards whose rendering is original and beautiful.

J'ai découvert la marqueterie lorsque j'étais adolescente, au cours d’un stage que mes parents m'avaient offert chez un ébéniste versaillais.

Ainsi j'ai pu me former pendant quelques jours à cet art du bois que je ne connaissais pas et que l'on appelle " marqueterie".

C'est pendant ce stage que j’ai réalisé mes deux premiers tableaux ; je m'en souviendrai toujours. Il s'agissait du « Penseur » de Rodin et d'une scène tirée d’une fable de La Fontaine : « Le Renard et la Cigogne. ».

Je suis ensuite restée plusieurs années sans pratiquer, laissant ainsi en " sommeil " quelque chose qui se réveillerait sûrement un jour.

Il y a plus de 10 ans maintenant, j'ai fait la connaissance de Monsieur Pierre Quétier. Il deviendra mon mentor et, très vite, fera ressurgir en moi tout ce qui s’était quelque peu assoupi. Mais un cancer foudroyant l'emportera en moins d'un an et c'est ainsi que je lui ai succédé, continuant d'assurer l'enseignement de cet art et ce fait le remercier pour ce qu’il m’avait transmis. Depuis je n’ai pas cessé d'entretenir cette passion.

J'ai évolué et je me suis mise un jour à découper mes propres marqueteries pour réaliser des puzzles aux formes biscornues.

J'ai toujours réalisé des plateaux de dames et d'échecs, mais désormais je me lance aussi dans la création de plateaux de " jeux très anciens ", mêlant stratégie et observation.

J'adore cela car je peux mélanger les essences de bois qui me plaisent pour avoir des plateaux de jeu dont le rendu est original et beau.

Depuis trois ans maintenant et suite à une opération des mains qui a échoué, je travaille désormais le skai et je continue de créer des plateaux de jeux anciens de stratégie