Je crois que prendre non seulement de la fierté, mais aussi du plaisir dans mon travail fait partie intégrante de la création de produits esthétiquement satisfaisants et élégamment discrets qui résistent à l’épreuve précieuse du temps... être transmis de génération en génération. Il y a là quelque chose de vraiment gratifiant.
Quand je regarde en arrière, je me souviens avoir tressé des herbes dans les bois de la maison du lac de mes parents dans l’est du Texas, faisant juste un travail complexe et petit avec mes mains. J’avais même l’habitude de faire de faux ongles avec de la colle d’elmer et des aquarelles sur ma boîte à crayons à l’école. Naturellement, j’adore ce petit travail et je me nourris non seulement de motifs complexes, mais aussi de lignes lisses et épurées qui rehaussent la beauté naturelle. C’est un frisson si simple quand quelqu’un remarque les petits détails subtils qui pourraient passer inaperçus à première vue. Une ligne architecturale, une courbe féminine, un léger changement de couleur. Coudre avec la machine à coudre Kenmore de ma mère signifie tellement pour moi. C’est une connexion que nous partageons maintenant, même après son départ.
N’ayant pas reçu de formation officielle, mon parcours a commencé il y a de nombreuses années, travaillant comme gardien dans un collège local. Une collègue m’a demandé de l’aider à enfiler des bracelets élastiques. Je suis tombé crochet, ligne et enfonceur pour les pierres précieuses dès que j’ai posé mes mains sur un brin d’onyx noir. Je l’ai senti physiquement à l’époque, j’en savoure maintenant... la connexion innée tire au cœur de moi. Comme toutes les histoires d’amour, cette passion s’est transformée et a changé et j’ai commencé à manipuler les métaux. La forme, le grain, la texture et les réactions chimiques me fascinent.
Mon banc de travail est la table de cuisine où j’ai grandi, ma mère me l’a offerte il y a quelques années. Tout est organisé (enfin, en quelque sorte) dans le poste de travail que mon fils, Chance et moi avons construit un été à partir de palettes jetées. J’utilise des outils de base que j’ai glissés du garage de mon père, quand il était vivant, le vieux ruban à mesurer jaune de ma mère qui s’est estompé et mou avec l’âge et l’utilisation, et un fabricant de chaussures antique se forme comme mon enclume lorsque je pilonne sur le métal. Ces trésors ont une histoire qui leur est propre et cela fait du bien d’utiliser cette énergie pour créer. Cette fascination pour le cuivre pourrait couler dans mes veines. Mon grand-père travaillait dans les mines de cuivre du Haut-Michigan. Le hasard, flotte dans et hors de l’entreprise. Il a un esprit vif pour les chiffres et s’occupe de ces détails. Parfois, il critique les nouveaux designs, d’autres fois, il aide à fabriquer à la main la papeterie que nous utilisons, la plupart du temps, il dirige simplement la fin de l’entreprise d’une main de fer (où a-t-il obtenu cette ténacité obstinée, je ne sais pas).
Le réaliste créatif en moi trouve du réconfort dans les échos énergétiques qui s’échangent lorsqu’une pierre précieuse, un cristal ou un métal frôle la peau pour la première fois. Que la personne qui le touche s’en rende compte ou non, ce grondement éthérique s’infiltre dans le fondement de qui nous sommes et restaure notre place authentique dans le battement universel. Cette dimension de l’amour de soi est plus qu’esthétiquement agréable, elle est intuitivement fondamentale.
Nous ne sommes que des miroirs les uns des autres... et puis-je dire? ~ Vous avez l’air fahhh-boo-lush dahlink!
Namasté
It is my belief that taking not only pride, but also pleasure in my work is an integral part of creating aesthetically satisfying and elegantly understated products that withstand the treasured test of time...being passed down from generation to generation. There is something genuinely gratifying in that.
When I look back, I recall braiding grasses in the woods at my parents lake house in East Texas, just doing intricate and small work with my hands. I even used to make fake nails with elmer's glue and watercolors on my pencil box in school. Naturally, I love this small work and thrive on not only complex patterns, but also the smooth, clean lines that enhance natural beauty. It is such a simple thrill when someone notices the small, subtle details that might go unnoticed at first glance. An architectural line, a feminine curve, a slight shift in color. Sewing with my mother's Kenmore sewing machine means so much to me. It's a connection we share now, even after she is gone.
Not having been formally trained, my journey began many years ago, working as a custodian at a local college. A co-worker asked me to help her string up some elastic bracelets. I fell hook, line and sinker for gemstones as soon as I laid my hands on a strand of Black Onyx. I physically felt it then, I relish in it now...the innate connection tugs at my core. Like all love affairs, this passion has morphed and shifted and I have begun to manipulate metals. The shape, grain, texture and chemical reactions fascinate me.
My work bench is the kitchen table I grew up at, my mother gifted it to me a few years back. Everything is organized (well, sort of) in the work station my son, Chance and I built one summer from discarded pallets. I use basic tools I swiped from my father's garage, when he was alive, my mother's old yellow measuring tape that has grown faded and soft with age and use, and an antique shoe makers form as my anvil when I pound on metal. These treasures have a history of their own and it feels good to use this energy to create. This fascination with copper might run in my veins. My grandfather worked deep in the copper mines of Upper Michigan. Chance, floats in and out of the business. He has a sharp mind for numbers and takes care of those details. Sometimes he critiques new designs, other times he helps handcraft the stationary we use, most times he just rules the business end with an iron fist (where did he get that stubborn tenacity, I don't know).
The creative realist in me finds comfort in the energetic echoes that are exchanged when a gemstone, crystal or metal first brushes against the skin. Whether the person touching it realizes it or not, this etheric rumble seeps into the foundation of who we are and restores our authentic place in the universal throb. That dimension of self love is more than aesthetically pleasing, it is intuitively fundamental.
We are all just mirrors of each other...and might I say? ~ You look fahhh-boo-lush dahlink!
Namaste