Chaque objet est un petit poème, bien que certains soient plus T.S. Eliot et d’autres sont plus « The Oscar Mayer Wiener Song ». Trouvez-en un qui est le poème que votre cœur chante et laissez-moi l’envoyer à la maison pour vivre avec vous.

J’ai grandi en jouant sur le plancher du Goodwill et du St. Vincent de Paul’s à South Bend, dans l’Indiana, alors que ma mère rôdait dans les allées à la recherche de choses merveilleuses bien avant que le rétro ne soit chic. Elle avait une capacité étrange à repérer le trésor qui était caché au reste d’entre nous, traînant à la maison des meubles minables pour les refaire ou emportant de vieilles boîtes à lunch quand nous pensions tous qu’elle était folle. Elle m’a appris à aimer les objets qui viennent avec une histoire, les choses merveilleuses qui cachent une histoire secrète qui doit être découverte ou inventée.

Finalement, elle a transformé son passe-temps en une petite entreprise et, pendant trente ans, elle a géré deux emplacements « Cats on the Cupboard » dans des centres commerciaux anciens du sud-ouest du Michigan. Depuis son décès, j’ai fait de mon mieux pour me mettre à sa place. Je suis si heureux de pouvoir trouver Forever Homes pour tous ses objets bien-aimés, et j’espère que vous trouverez quelque chose chez modernpoetry qui vous ravira autant que maman quand elle l’a sauvé pour la première fois d’une vente de fouilles ou d’une friperie.

Et maintenant, un petit poème...

SUR LA POÉSIE MODERNE
--par Wallace Stevens--

Le poème de l’esprit dans l’acte de trouver
Ce qui suffira. Il n’a pas toujours eu
A trouver : le décor était planté ; il a répété ce que
Était dans le script.
Puis le théâtre a été changé
À autre chose. Son passé était un souvenir.

Il faut que ce soit vivant, apprendre le discours du lieu.
Il doit faire face aux hommes de l’époque et rencontrer
Les femmes de l’époque. Il doit penser à la guerre
Et il doit trouver ce qui suffira. Il a
Pour construire une nouvelle étape. Il faut que ce soit sur cette scène,
Et, comme un acteur insatiable, lentement et
Avec la méditation, prononcez des mots qui dans l’oreille,
Dans l’oreille la plus délicate de l’esprit, répétez,
Exactement, ce qu’il veut entendre, au son
Dont un public invisible écoute,
Non pas à la pièce, mais à elle-même, exprimée
Dans une émotion comme de deux personnes, comme de deux
Les émotions ne font plus qu’un. L’acteur est
Un métaphysicien dans l’obscurité, twanging
Un instrument, twanging une corde filiforme qui donne
Sons passant à travers des droites soudaines, entièrement
Contenant l’esprit, en dessous duquel il ne peut descendre,
Au-delà de quoi elle n’a aucune volonté de s’élever.
Il doit
Être la constatation d’une satisfaction, et peut
Être d’un homme qui patine, d’une femme qui danse, d’une femme
Peignage. Le poème de l’acte de l’esprit.

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Merci d’avoir lu jusqu’ici, et bonne trouvaille!

Each object is a little poem, although some are more T.S. Eliot and others are more "The Oscar Mayer Wiener Song." Find one that is the poem your heart sings and let me send it home to live with you.

I grew up playing on the floor of the Goodwill and the St. Vincent de Paul's in South Bend, Indiana, as my mom prowled the aisles searching for wonderful things long before retro was chic. She had an uncanny ability to spot the treasure that was hidden to the rest of us, dragging home shabby furniture to refinish or squirreling away old lunch boxes when we all thought she was crazy. She taught me to love objects that come with a history, marvelous things that conceal a secret story that must be discovered or invented.

Eventually she turned her hobby into a small business, and for thirty years she managed two "Cats on the Cupboard" locations in antique malls in southwest Michigan. Since she passed away, I have tried my best to step into her shoes. I'm so pleased to be able to find Forever Homes for all her beloved objects, and I hope that you will find something at modernpoetry that will delight you as much as it did Mom when she first rescued it from a rummage sale or thrift store.

And now, a little poem...

ON MODERN POETRY
--by Wallace Stevens--

The poem of the mind in the act of finding
What will suffice. It has not always had
To find: the scene was set; it repeated what
Was in the script.
Then the theatre was changed
To something else. Its past was a souvenir.

It has to be living, to learn the speech of the place.
It has to face the men of the time and to meet
The women of the time. It has to think about war
And it has to find what will suffice. It has
To construct a new stage. It has to be on that stage,
And, like an insatiable actor, slowly and
With meditation, speak words that in the ear,
In the delicatest ear of the mind, repeat,
Exactly, that which it wants to hear, at the sound
Of which, an invisible audience listens,
Not to the play, but to itself, expressed
In an emotion as of two people, as of two
Emotions becoming one. The actor is
A metaphysician in the dark, twanging
An instrument, twanging a wiry string that gives
Sounds passing through sudden rightnesses, wholly
Containing the mind, below which it cannot descend,
Beyond which it has no will to rise.
It must
Be the finding of a satisfaction, and may
Be of a man skating, a woman dancing, a woman
Combing. The poem of the act of the mind.

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Thanks for reading this far, and happy finding!