J ’éprouve un grand plaisir à dessiner depuis toute petite. Au moment des examens, mes amis fumaient pour se calmer, moi je dessinais…
C’est à 21 ans que j’ai peint ma 1ère toile.
En ce qui concerne mes motivations artistiques, elles ont largement évolué : j’ai d’abord commencé par du figuratif en m’orientant plutôt vers les paysages provençaux ou en peignant des scènes simples de la vie. L’abstrait était pour moi à l’époque encore “abstrait”, je ne le comprenais pas encore.

Je suis « tombée » (c’est vraiment le mot) dans l’abstrait quand je suis devenue maman. Comme si la naissance de ma fille avait provoqué un déclic… !
Impossible d’enfermer aujourd’hui mes tableaux, il faut qu’ils respirent au contraire ! Qu’ils vivent ! La liberté doit en jaillir. Quand j’ai découvert l’abstrait, je l’ai pris comme une révélation : impossible de m’arrêter, comme si ma main peignait sans que je la guide !
Je travaille énormément à l’émotion ; j’essaie de transmettre les valeurs et les sentiments qui m’animent mais toujours dans la joie. Je n’arrive pas à peindre si je suis déprimée contrairement aux personnes qui utilisent la peinture comme moyen d’évacuer le stress ou la pression. Mes tableaux ne transmettent donc que du positif.